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Articles et posts

Merci aux membres, aux habitants de Nogent et du Perreux et modérateurs du groupe Phare de la ville de Nogent de toutes les recommandations faites, merci à l'administrateur de m'embaucher comme thérapeute référent pour l'animation et la rédaction d'articles sur cet espace emblématique de la ville.

Artivle rédigé pour « Je viens de Nogent, partageons ses trésors... », du 20/12/2020

Chers membres, Lamjed Zayati m'a sollicitée afin de ponctuer la lecture du fil des posts par des touches de douceurs hebdomadaires, de clés pour mieux-être et petits messages positifs. J'aime ce groupe que je suis depuis un moment, j aime son âme et son histoire... j'aime régulièrement laisser mes yeux le parcourir comme j'imagine me promener dans la ville, vous croisant, découvrant ou redécouvrant les commerçants, piochant parmi les informations, l'histoire, la culture, les événements,... me nourrissant des lumières de Noël et de la musique en ce moment, et, au fur et à mesure de ma promenade, à travers les publications, je me sens comme dans les rues...flânant à travers les paysages, la Marne, le bois, les jardins d'enfants. Entre les photos. Entre les mots. J'aime l'histoire de cette ville que raconte Thierry avec passion. J'ai parfois en vous lisant le souvenir du son presque perceptible de mes talons frôlant les pavés du centre un jour de pluie comme une mélodie qui accompagne une agréable promenade paisible, libre et emmitouflée dans notre ravissant village aux trésors... Une cité de toute beauté, riche, par ce qu'elle nous conte, ses passages, ses rues et ruelles, sa culture, ses habitants et tous ceux qui l'animent et la rendent chaque jour meilleure et plus merveilleuse encore. Nogent, que j'ai aimé au premier regard alors que je n'étais qu'une adolescente. Nogent, pour qui j'ai eu un véritable coup de foudre...je m'y suis sentie d'emblée chez moi alors que je n'y vivais pas. Je ne savais ce que la vie me réservait encore cependant j'avais déjà un souhait. Celui, d'une manière ou d'une autre, m'y installer et lui servir pour lui rendre peut être ce qu'elle me donne avec tant de générosité... je ne sais pas, c'est somme toute un sentiment assez étrange. Je l'ai rêvé, je l'ai fait. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis une artiste dans l’âme, ma carrière d’actrice est en sommeil mais j’ai des spasmes artistiques réguliers à travers la musique, l’écriture, l’image comme photographe ou la photo comme modèle mais pas que... je travaille à quelques pas de la mairie depuis près de 4 ans, installée comme thérapeute, hypnologue. J'ai fondé "la vallée" il y a un an, mon propre centre paramédical et thérapies complémentaires qui compte 6 thérapeutes dont 3 sont mes associées sur Albert 1er. Je m'y sens merveilleusement bien. En dehors d'y exercer avec beaucoup de passion, j'aime y recevoir mes amis nogentais et perreuxiens régulièrement pour un café le matin, une petite pause en pleine journée ou partager un déjeuner lorsque je trouve le temps. C'est souvent l'occasion de discuter, rire, parfois pleurer, discuter, refaire le monde ou réfléchir à de grands projets... Lamjed est donc récemment passé et j'ai dit: « oui ». De ce groupe, j'aime les chemins qu'il prend, j'aime qu'il informe, qu'il pleure et qu'il rit lui aussi, qu'il s'exaspère ou solutionne. C'est finalement du Zayati aussi! Lamjed a le don de toujours très bien s'entourer... Yvan Logier, le dernier en date avant moi, avec qui j’échange depuis un moment, une jolie plume un peu mutine qu'on se régale à lire dans "un jour, un commerçant", ici notamment. Thierry Audo, passionnant, racontant Nogent à travers les anecdotes, les clichés, l'Histoire. Val Terriere, que je connais également un peu, ma Val, un bonjour, un bonsoir, un sourire entre une fleur et un train, un rendez-vous au quotidien. Je ne peux pas m'empêcher d'évoquer Cécilia Bietho, qui a largement contribué au succès de ce merveilleux groupe...qui était une grande amie, une grande sœur... qui nous a quitté trop brusquement en avril dernier, elle me manque dans la vie mais, ici aussi... elle y déposait chaque jour avec une habileté inégalable l'énergie d'un soleil radieux même s'il faisait orage... j'écris ces notes sur un calepin très spécial et tant précieux puisque c'est le dernier cadeau qu'elle m'a fait... Elle m'appelait déjà il y a un an sur la toile, comme Lamjed le fait encore jusqu'aujourd'hui. Ça y est, j'y suis. Son départ a glacé ma venue mais il est un temps pour tout. Je crois qu'elle dirait : "ça y est angel'beauty? Tu as fini de "pauser"?" Et on aurait ri... J'espère être à la hauteur. Merci Lamjed pour ta confiance, je suis fière que tu m'ais choisi comme figure de la thérapie et du bien-être. À très vite, chers membres, je vous souhaite un très doux et chaleureux dimanche la tête dans du coton et du bonheur dans le cœur.

« Les conséquences du télétravail sur le moral des français et l’impact sur les entreprises...

 Article du  pour « Je viens de Nogent-sur-Marne, partageons ses trésors » du 07/03/2021

Le télétravail est une pratique qui a vu le jour aux Etats-Unis en 1950 et qui n’avaient pas connu de franc succès jusque récemment en France.

En effet, un nombre grandissant de femmes pour le plupart, se sont vu accordées cet aménagement par leurs entreprises afin d’éviter, pour être honnête, l’absentéisme lié à la vie de famille. Ce temps établi et souvent choisi par l’employé semblait satisfaire de toutes parts, ce qui ne semble plus être tout à fait le cas depuis que le système doive imposer cette nouvelle pratique du fait de la pandémie. Le constat est là, le télétravail a des répercussions qui peuvent être dramatiques au niveau psycho-social.

L’homme est un animal social qui, pour son développement et l’équilibre de sa santé mentale a besoin d’être au contact de ses semblables. Par conséquent, être à l’écart un moment ponctuel ou récurrent pour une raison ou une autre est une variation concevable, si le temps que l’on passe isolé, n’est ni trop long ni trop fréquent au risque d’altérer fortement sa solidité.

Là où nous aurions eu tendance à penser que le télétravail pouvait jouer en faveur d'un meilleur équilibre pour les familles, tant du point de vue de l’organisation que d’un point de vue économique, nous constatons au contraire qu’il est au cœur d’un vrai bouleversement exacerbé par la crise sanitaire qui a cloué les familles à leur domicile. Les repères spatio-temporels ont été brouillés, les limites de la vie personnelle ont débordé sur le temps de travail et réciproquement, certains se sont retrouvés addict au travail, d’autres ne parviennent plus à se concentrer tant le quotidien confusément s’est mis à interférer. Le tout a donc été rendu parfaitement anxiogène et confondant. Le contexte domestique est par conséquent heurté et les conditions professionnelles affectées. Les frontières mal marquées et les conséquences d’une désorganisation générale réfèrent à une introspection qui révèlent un bilan globalement négatif engendrant un mal-être et souvent une vraie perte de confiance.

Cet état de désespération général est potentiellement dangereux car l’évolution habituelle dans une disposition sociale est devenue très limitée et ce qui venait lisser, obliger des pauses, des respirations, n’a quasiment plus lieu. Le problème de l’isolement gagne franchement du terrain, le nombre de cas de déprimes voire de dépressions est grandissant et l’évocation de certaines perceptions tels un ennui comme une morosité morbide, une solitude débilitante, un emprisonnement, une sensation d’étouffement, des crises d’angoisse sont régulièrement rapportées. Les retentissements sur le sommeil sont également très alarmants, compte tenu du mixte de troubles liés au travail, à la famille mais également à une situation effroyable qui perdure sur laquelle nous n’avons pas la main. Voici le retour de tout un tas d’émotions qui me sont rendues en consultation à mon cabinet comme à celui d’un bon nombre de thérapeutes.

Finalement, le lieu de travail est un espace de liberté où les liens sociaux s’entretiennent, où les sentiments sont lissés et à ce jour, la communication entre collègues se fait essentiellement par mail et donc de manière formelle, les relations sont à fortiori moins bonnes. Il est rapporté également que l’esprit d’équipe était entachée, l’énergie dans le cadre d’une entreprise est donnée par le travail, certes, mais aussi, par les sourires et les moments de convivialité autour d’une machine à café ou d’un déjeuner. Ainsi l’écart se creuse entre différentes façons de penser et de réaliser le travail. Il y a ceux qui se mettent une pression démesurée et qui ont la sensation de devoir faire plus du fait qu’ils travaillent de chez eux et ceux qui en faisaient peut-être trop auparavant et qui ont découvert avec cette crise sanitaire qu’il était primordial de s’accorder du temps et de respecter davantage leur rythme.

De ce fait, la cohésion d’équipe se fragilise, et l’on remarque la difficulté grandissante de la communication entre les patrons/employés ou managers/membres d’une équipe.

Alors que différentes campagnes pour la bienveillance dans le cadre de l’entreprise avaient eu lieu ces dernières années, ce contexte nouveau et inédit, vient crypter les rapports et fragiliser les places de chacun où plus personne ne sait comment se tenir et se comporter, c’est ainsi que la supervision devient extrêmement complexe. Ceci fit l’objet d’un échange, comme nous en avons régulièrement, avec mon associée, Virginie Croisé, coach professionnel et auteure du livre « bien-être au travail » qui appuyait également cette réflexion en expliquant que « le leadership des managers a besoin de s’incarner différemment à distance. Et c’est sans doute en commençant par libérer le Top Management et en travaillant à sa pacification que l’on parvient à libérer les strates inférieures. Car le manager est comme tout le monde malmené par toute l’incertitude du contexte avec la difficulté supplémentaire qu’il doit sauvegarder la performance de son entreprise. » Bien entendu, des solutions existent et sont même prises en charge par l’état, les entreprises ont la possibilité de faire appel à des spécialistes, psychologues du travail ou coachs professionnels pour réorganiser le système et intervenir au cœur même de l’institution afin d’améliorer la qualité du travail et les rapports entre tous les membres.

En tout état de cause, des études très récentes démontrent qu’au-delà de deux jours par semaine, les effets néfastes du télétravail commencent à se faire ressentir.

Afin d’optimiser et mieux vivre cette nouvelle façon de travailler, les entreprises peuvent alors trouver des ressources et intercéder. De l’autre côté, il convient pour les salariés de respecter au mieux quelques règles comme s’imposer des horaires de travail, avoir un endroit dédié, informer les membres de la famille que l’on n’est pas disponible sauf urgence, observer des pauses, prendre le temps de déjeuner et s’aérer, s’arrêter lorsqu’il est l’heure et s’occuper de soi, de sa famille et de sa maison. En somme, délimiter au mieux le temps et l’espace.

Certains ont trouvé beaucoup d’avantages au télétravail, cette pratique va avoir tendance à se propager, mais du fait qu’elle ait été imposée il est naturellement plus difficile de l’intégrer. Il semble qu’avec de l’aide on pourrait finalement, pourquoi pas, finir par l’apprécier. ». 




"la journée des câlins"  - L'importance du contact physique et la COVID

article rédigé pour "Je viens de Nogent partageons ses trésors" du 26/01/2021

"La semaine dernière était célébrée la « journée des câlins » alors que le contact physique est mis à mal de manière claire par la distanciation obligatoire liée à la crise de la ​COVID. Aujourd’hui, protéger ses proches équivaut à s’en éloigner ! Notre rapport à l’autre a été totalement bouleversé. C’est un système antinaturel qui a tendance à provoquer, j’en fais le net constat à mon cabinet, un certain mal-être, un sentiment parfois même de rejet, de solitude, de déprime et de dépression mais également des phobies de l’autre, de l’hypocondrie…etc. Les conséquences psychologiques sont nombreuses, il est rapporté d’emblée par les psychiatres et psychologues que l’état des malades qui présentaient des psychopathologies a eu une tendance à régresser par rapport à la norme habituelle et que l’on constate une explosion des faiblesses mentales due aux déséquilibres de vie d’une part et de l’autre à la distanciation.

Pour donner sa source, « la journée du câlin » a été créée par un révérend américain ​en 1986 qui réagissait à une baisse de morale généralisée. Cet évènement a été, depuis, démocratisé et décliné au fil des ans, essentiellement dans les pays anglosaxons en « Hugs Day », où certains brandissent des pancartes « Free Hugs » dans les rues en distribuant des cures d’ocytocine en serrant les passants volontaires dans leurs bras !

Outre le caractère festif et fun, le câlin est s​érieusement un remède anti-déprime, un réconfort agissant comme un véritable médicament ! Il stimule donc la production d’ocytocine qui est l’hormone du bien-être (dite aussi « hormone du bonheur ou de l’amour ») qui aura pour effet de diminuer la sécrétion du cortisol (souvent appelée « hormone du stress »), entrainer la baisse de la tension artérielle, ralentir le rythme cardiaque et libérer par la même occasion endorphine ou dopamine.

Nous savions depuis longtemps que les câlins étaient essentiels au bon développement psychique d’un enfant et que le touché « peau à peau » par exemple, avait une tendance à s’universaliser dans les maternités. Le contact « peau à peau » avec la maman renforce le système immunitaire. Plus récemment, des études très sérieuses ont démontré qu’au cours des naissances, et lorsque la maman subissait une césarienne, on observait distinctement une stabilité des fréquences cardiaques qui arrivait beaucoup plus rapidement lorsqu’on palliait le contact « peau à peau » avec le père que lorsque les premiers soins de puériculture arrivaient directement après l’accouchement.

L’époque que nous vivons témoigne fatalement de l’importance capitale du contact physique au-delà de la période infantile. Cette pandémie aura révélé ce réel besoin de manière plus significative auprès de la société, qui est sur cette thématique, une période spécialement difficile pour les personnes tactiles. Il semble que cela pourrait avoir des conséquences sur notre santé si c’était amené à se poursuivre trop longtemps.

Un poignée de main, une bise, une accolade, une embrassade, un câlin… nous en manquons, c’était également un moyen de communication non négligeable, mais il n’est qu’en pause ! A son retour, je suis prête à miser que la valeur de chacun de ces gestes sera revue et que la bise systématique soit mieux hiérarchisée. En effet, peu de temps avant l’éclatement de ce paroxysme, une petite vague de personnes témoignait de leur agacement à devoir faire la bise au travail…

Pour conclure, 5 à 10 minutes de câlins par jour semble être un régime d’entretien naturel cohérent pour le bien-être physique et émotionnel ! Pour autant, il n’est pas obligatoire d’avoir un amoureux ou une amoureuse, ça fonctionne sur tout le monde ! Distanciation sociale oblige, protégez-vous ! L’an prochain sera autrement, en attendant je m’en vais serrer mon coussin douillet ! Bonne semaine à tous !"🌸✨

Emma Courrège, hypnologue – Article du 26/01/2021 pour « Je viens de Nogent-sur-Marne, partageons ses trésor »

Prendre soin de soi, une priorité - une reine un jour et pour toujours

article rédigé pour "Je viens de Nogent, partageons ses trésors..."

"En janvier, en général, toutes les occasions sont bonnes pour déguster la traditionnelle galette! Je me souviens avoir reçu une femme à mon cabinet l’an dernier de retour des fêtes. Il me remembre que je décelais qu’elle venait travailler sur son image et son moral ayant passé des années à s’oublier et s’être consacrée quasiment exclusivement aux autres. Elle se livrait à demi-mot et culpabilisait presque de se présenter avec cette demande. Elle paraissait épuisée. Nous nous souhaitions la bonne année et dans la foulée, nous nous demandions l’une l’autre comment nous avions vécus ces instants. Je lui confiais avoir eu cinq fois là fèv​es! A ces mots, étonnée, amusée et une lueur particulière dans l’œil, elle me fit remarquer que j’avais été extrêmement chanceuse d’avoir été reine autant de fois! Je vous avoue avoir été interpellée... A cette dame, je lui ai répondu que je n’avais pas été sacrée reine mais que j’avais bien eu la fève cinq fois!... Un petit moment d’inhibition s’en suivit et je m’expliquais. « Je ne suis pas la reine cinq fois dans l’année, je suis la reine dans ma vie chaque minute, chaque seconde, du matin au soir, du levé au couché! Et vous êtes là, chère madame, pour apprendre et devenir à votre tour la reine dans votre vie, vous aimer, vous respecter et prendre soin de vous ». Chacun a le droit de vivre bien et heureux. Sachez que faire attention à soi n’est pas quelque chose d’égoïste et comme on dit : « vous ne pouvez pas servir un verre à autrui si votre carafe est vide » alors faites de votre bien-être une priorité. La personne qui compte le plus dans votre vie, c’est vous et ceux qui appartiennent à votre royaume qui se réjouiront également de vous voir épanouis... Sachez simplement être un bon roi, une généreuse reine, doux, forts et bienveillants! Bon dimanche chers magnanimes souverains! 🌸✨. Cabinet Emma Courrège  pour « je viens de Nogent sur Marne, partageons ses trésors »

Retour de lecture de L’Oeil Quantique,

par Emma Courrège

Janvier 2023

Merci à la talentueuse romancière de science-fiction nogentaise Christine Barsi pour son adorable invitation VIP pour une séance dédicace entre science et littérature et à ma copine comédienne Laurence Le Dantec Marne En Scène pour la magnifique lecture d’extraits de son œuvre.

Une écriture riche, un récit fondé et profond dans une dimension imaginaire. Des guerres des mondes, des refus de se conformer, des paysages apocalyptiques, merveilleux et insensés à lire, une quête philosophique, la trame commune de tous ses romans, la question de l’existence… d’où vient-on? Que sommes-nous? Que cherche-t-on, où va-t-on?

Telle fut mon analyse acquiescée par l’auteur dont j’ai adoré comprendre le fond du bout des doigts en quelques mots. Elle les choisit si précisément que je m’amuse tendrement à les comprendre.

 

Déformation professionnelle du psy ou intuition de la comédienne que je suis? Je comprends comme je sens…

Plusieurs niveaux de lecture, une écriture de fond très technique, approches totalement herméneutiques dont plusieurs axes allant des tribulations d’une scientifique au récit épique, romancé et pittoresque, en passant par l’essai philosophique dans un parcours souvent référant à des voyages initiatiques.

Comme dans les contes de fées, tout finira bien.

Bref top, à la fois intemporel et donc dans l’ère du temps, à lire !

Christine Barsi a remporté le prix René Barjavel 2022 avec Avatar, l’œil quantique

Emma Courrege – « Barsi, auteure de tous les temps », article 2022.

Text/Copyright@EmmaC

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